00:00 Intro 00:22 Horsegirl – Option 8 03:43 Courting – Loaded 07:12 Santigold – High Priestess 10:18 Marcia Griffiths – Shimmering Star 14:25 Rex Orange County – THE SHADE 17:19 Ezra Furman – Forever In Sunset 21:29 Dehd – Bad Love 23:52 Kakkmaddafakka – Strom 27:22 Working Men’s Club – Ploys 30:18 Alfie Templeman – Candyfloss 33:04 Mattiel – Cultural Criminal 35:42 Elvis Presley – Sweet Caroline (Live Las Vegas 1971) 38:12 Amen Dunes – Song To The Siren 41:50 Green/Blue – In Lies 44:20 The Libertines – I Get Along 46:57 Straw Man Army – Day 49 49:42 Clap Your Hands Say Yeah – Room At The Top 52:32 Tierra Whack – Stand Up 55:16 La Luz – Endless Afternoon 59:46 Final
00:00 Intro 00:21 Mattiel – You Can Have It All 03:33 Kakkmaddafakka – Sixth Gear 06:44 Alfie Templeman – Colour Me Blue 09:50 Cuco – Caution 12:36 Labrinth – Dracula 15:19 Deanna Petcoff – I Don’t Wanna Get Over You 17:47 Les Calamités – Toutes Les Nuits 20:25 Peaness – Worry 24:15 Straw Man Army – Underland 26:37 The Chats – Stuck By Lightning 28:16 Courting – Tennis 32:11 Horsegirl – Anti-glory 35:37 Hugo Blanco y Su Arpa Viajera – Infinito 39:06 The Smile – Pana-vision 43:04 The Doug – Jeune The Doug 45:46 Donna Blue – Solitaire 48:32 Wet Leg – Ur Mum 51:48 The Jam – That’s Entertainment 55:05 Sorry – Ther’s So Many People That Want To Be Loved 59:03 Final
Musée du Luxembourg (Paris) 2 MARS – 10 JUILLET 2022
Très longtemps marginalisées et discriminées, les artistes femmes de la première moitié du XXeme siècle ont néanmoins occupé un rôle primordial dans le développement des grands mouvements artistiques de la modernité sans pour autant être reconnues de leur vivant. Ce n’est que récemment que leur rôle dans les avant-gardes est exploré.
Réinscrire dans l’histoire de l’art en transformation : du fauvisme à l’abstraction, en passant par le cubisme, Dada et le Surréalisme notamment, mais aussi dans le monde de l’architecture, la danse, le design, la littérature et la mode, tout comme pour les découvertes scientifiques. Face aux conventions établies cantonnant les femmes à certains métiers et stéréotype, elles expriment de multiples manières la volonté de redéfinir le rôle des femmes dans le monde moderne. Après la révolution russe et la Première Guerre mondiale, la remise en cause du modèle patriarcal pour des raisons pratiques, politiques et sociologiques, s’accélère. Les femmes gagnent en pouvoir et visibilité et les artistes vont donner à ces pionnières le visage qui leur correspond.
Cette euphorie avant la tempête se joue surtout dans quelques capitales où Paris tient un rôle central, et plus précisément les quartiers latin, de Montparnasse et de Montmartre. La crise économique, la montée des totalitarismes, puis la Seconde Guerre mondiale vont à la fois restreindre la visibilité des femmes, et faire oublier ce moment extraordinaire des années 20 où elles avaient eu la parole.
Des artistes connues comme Suzanne Valadon, Tamara de Lempicka, Marie Laurencin côtoient des figures oubliées comme Mela Muter, Anton Prinner, Gerda Wegener. Ces femmes viennent du monde entier, y compris d’autres continents où certaines exporteront ensuite l’idée de modernité : comme Tarsila Do Amaral au Brésil, Amrita Sher Gil en Inde, ou Pan Yuliang en Chine.
« Les nouvelles Eves »
Elles sont les premières à avoir la possibilité d’être reconnues comme des artistes, de posséder un atelier, une galerie ou une maison d’édition, de diriger des ateliers dans des écoles d’art, de représenter des corps nus, qu’ils soient masculins ou féminins, et d’interroger ces catégories de genre. Les premières femmes à avoir la possibilité de vivre leur sexualité, quelle qu’elle soit, de choisir leur époux, de se marier ou pas et de s’habiller comme elles l’entendent. Leur vie et leur corps, dont elles sont les premières à revendiquer l’entière propriété, sont les outils de leur art.