Un système de communication basé sur des icônes pour le logement initial ou le refuge, universel, affiche clairement les informations les plus importantes et traite des caractéristiques ethniques de manière subtile mais efficace.
Que peuvent concrètement faire les concepteurs pour améliorer la situation des réfugiés ? L’hébergement de 1 200 personnes à Wien Mitte a été une première escale. Un besoin urgent d’une information initiale structurée qui fonctionne également sans traducteurs.
Les réfugiés se demandent d’abord : suis-je en sécurité ici ? Où puis-je obtenir des soins médicaux ? Où puis-je manger et dormir ? Partout, des bouts de papier sur les portes et les murs, dans de nombreuses langues, avec des déclarations souvent contradictoires : « Ne pas boire l’eau du robinet » est écrit en arabe. C’est le contraire, car l’eau de Vienne est une très bonne eau potable. Le chaos de l’information conduit à l’incertitude, l’incertitude conduit à encore plus de confusion. Et les aides sont occupés à informer et à traduire au lieu de fournir l’aide réelle.
Une mise en œuvre simple : une série de pictogrammes, faciles à imprimer et à accrocher, montrant l’infrastructure, énumèrant aussi les règles et les interdictions, permetant de rendre la vie sur place un peu plus ordonnée.
Foulard oui ou non : pour les réfugiés, par exemple, le signe pour « femme » montre à quel point elles sont traités avec respect. Afin de ne désavantager personne, une icône a été conçue avec une coiffure pouvant être lue comme un foulard.
Icônes pour l’examen médical initial : le diagnostic n’est pas concevable sans dialogue verbal et la communication est un élément essentiel pour contacter les patients. Néanmoins, de simples signes des plaintes les plus courantes peuvent faciliter le travail des médecins, surtout lorsque la fréquence est très élevée. Ils peuvent plus rapidement réduire les zones où la douleur est ressentie et ainsi arriver plus rapidement au but du diagnostic.